Actions à acheter aujourd’hui : sélections et recommandations d’investissement

En 2025, la concentration des performances boursières sur un nombre restreint de valeurs atteint un niveau rarement observé au cours des deux dernières décennies. Les stratégies automatisées délaissent massivement certains secteurs tandis que des anomalies de valorisation persistent, même sur les plus grandes capitalisations.

Les recommandations d’analystes divergent fortement sur plusieurs titres phares, en dépit de perspectives financières pourtant similaires. Certaines entreprises, ignorées lors des rallyes précédents, affichent désormais des fondamentaux en nette amélioration.

Quels critères privilégier pour repérer une action prometteuse en 2025 ?

Débusquer des actions porteuses ne s’improvise pas. En 2025, la volatilité bouscule encore les marchés et la perte en capital guette les plus téméraires. S’appuyer sur une analyse fondamentale solide reste le meilleur réflexe. Le PER (Price Earning Ratio) demeure un repère incontournable pour jauger le rapport entre valorisation et bénéfices. Un PER modeste, comme celui affiché par Stellantis à 2,84, peut signaler un potentiel de revalorisation, à condition d’examiner la robustesse du modèle économique.

Le passé révèle bien des choses : l’historique de rendement sur dix ans, comme celui de Sanofi qui cumule 41,40 % de retour pour 32,91 € de dividendes versés, met en lumière la capacité d’une entreprise à récompenser ses actionnaires année après année. Le dividende annuel pèse aussi dans la balance, 12,84 % pour Stellantis, 5,75 % pour AXA, mais il faut s’assurer de la stabilité de cette distribution. Autre indicateur à surveiller : le drawdown maximal, qui mesure la perte la plus marquée subie sur dix ans, -37,20 % pour Sanofi ou -29,28 % pour Air Liquide. Un chiffre qui force à garder la tête froide.

Impossible d’ignorer désormais les critères ESG (environnement, social, gouvernance). Les grands investisseurs adaptent leurs portefeuilles à la pression réglementaire et à la demande grandissante pour des placements responsables. Pour tenir la distance, mieux vaut structurer son portefeuille :

  • Associez des titres de croissance, souvent plus volatils mais porteurs, à des valeurs dites de rendement qui misent sur la solidité et une potentielle sous-évaluation.
  • Optez pour le PEA sur le marché français, le compte-titres pour explorer l’international.

L’avis des analystes et les objectifs de cours peuvent orienter, mais rester attentif aux signaux du marché s’avère tout aussi déterminant. Garder la maîtrise du risque : voilà ce qui sépare le spéculateur de l’investisseur avisé, même lorsque la promesse de rendements exceptionnels fait tourner les têtes.

Panorama des secteurs à surveiller : où se cachent les opportunités de demain ?

Le paysage boursier de 2025 fait émerger cinq secteurs qui captent l’attention des investisseurs en quête de croissance. Le marché des semi-conducteurs concentre toutes les attentes : une hausse prévue de 13 à 15 % cette année, portée par la montée en puissance de l’IA, l’automobile connectée et l’expansion digitale. Pour profiter de cette dynamique mondiale sans se risquer sur un seul titre, l’ETF iShares MSCI Global Semiconductors UCITS permet de diversifier l’exposition.

Le secteur de l’intelligence artificielle reste sur des bases impressionnantes, avec une croissance de +77 % en 2024. Les mastodontes américains, Nvidia, Alphabet, Microsoft, dominent, mais l’écosystème s’étend bien au-delà. Pour miser sur cette tendance sans se disperser, des ETF ciblés comme le Xtrackers Artificial Intelligence & Big Data UCITS offrent une sélection des acteurs majeurs.

La santé poursuit sa trajectoire de valeur refuge, stimulée par le vieillissement de la population. Air Liquide, Sanofi, Roche, Johnson & Johnson conjuguent stabilité des résultats et régularité des dividendes. Quant aux infrastructures, elles profitent des plans de relance et du virage énergétique : Schneider Electric, Brookfield Infrastructure, Caterpillar se distinguent par leur ancrage sectoriel.

Les défis autour de l’eau et de l’environnement ne faiblissent pas. Face à la pression sur la ressource et aux investissements publics, Veolia, Xylem ou l’ETF iShares Global Water UCITS gagnent en visibilité. Les flux mondiaux restent centrés sur les États-Unis, mais le Japon séduit de plus en plus les investisseurs tandis que la Chine continue d’impacter le secteur du luxe et la dynamique globale. Au fil des années, la diversification sectorielle à travers les ETF s’impose pour atténuer les à-coups et capter la croissance là où elle surgit.

Main tenant un smartphone avec graphique boursier en lumière naturelle

Analyses et recommandations : quelles actions à fort potentiel retiennent l’attention des experts ?

Ce que retiennent les analystes ? Miser sur la qualité, la prévisibilité et la régularité du rendement. Trois titres français du CAC 40 reviennent sans cesse dans leurs sélections. Sanofi se distingue par un dividende cumulé de 32,91 € sur dix ans, un rendement total de 41,40 % et un drawdown limité à -37,20 %. Le secteur santé rassure, le pipeline de produits affiche de belles promesses et la valorisation reste raisonnable : des arguments qui séduisent les investisseurs institutionnels.

Bureau Veritas incarne la croissance régulière. Avec un rendement cumulé de 19,75 % sur dix ans, 5,21 € de dividendes et une volatilité contenue, l’entreprise profite d’une demande mondiale soutenue pour le contrôle qualité et la certification, stimulée par les enjeux ESG et la digitalisation des chaînes d’approvisionnement.

Air Liquide, géant des gaz industriels, maintient la cadence avec 28,30 € de dividendes cumulés sur dix ans, un rendement de 16,41 % et un drawdown de -29,28 %. Croissance organique, engagement sur l’hydrogène, présence internationale : la société coche bien des cases, que l’on soit prudent ou offensif dans ses choix.

Les valeurs à dividende élevé continuent d’attirer. Stellantis (PER 2,84 ; dividende 12,84 % par an), AXA (PER 6,5 ; dividende 5,75 % par an) et Michelin (PER 11,78 ; dividende 4,30 % par an) marient rendement et valorisation, une combinaison rarement vue sur tout un cycle. Prendre le parti de la diversification paraît judicieux, surtout face aux incertitudes sectorielles.

À l’international, la domination américaine ne se dément pas. Les noms d’Amazon, Tesla, Apple, Meta, Alphabet et Nvidia s’imposent dans toutes les analyses. Leur capacité à croître, innover et dégager du cash-flow sur des marchés planétaires explique des valorisations qui, même élevées, continuent d’alimenter l’appétit des investisseurs.

La Bourse ne distribue jamais ses récompenses au hasard. À chacun de composer son jeu, entre prudence et audace, sur un échiquier où chaque mouvement compte et où l’opportunité n’attend pas les hésitants.